« Seigneur, apprends-nous à prier… »
C’est en répondant à cette demande que Jésus a enseigné le
« Notre Père » à tous ceux et celles qui veulent le suivre.
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite
sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui
notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi
à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation,
mais délivre-nous du mal.
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite
sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui
notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi
à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation,
mais délivre-nous du mal.
Amen.
La prière du « Notre Père » se trouve dans
l’Évangile de saint Matthieu (Mt 6, 9-13); il en existe une autre version, plus
brève, dans l’Évangile de saint Luc (11, 2-4). C’est à partir de ces deux
textes qu’a été composée la prière du « Notre Père » que nous
connaissons aujourd’hui.
Deux mille ans plus tard, en français ou en latin, en
chinois ou en l’une des innombrables langues humaines, des enfants, des hommes et
des femmes, redisent ces mots prononcés par Jésus lui-même, dans sa langue…
Après l’adresse à « Notre Père qui es aux Cieux »,
Jésus met sur nos lèvres sept demandes.
Quatre expriment nos besoins fondamentaux :
- la révélation et la sanctification du nom de Dieu en tous et par tous;
- l’accomplissement de son Royaume de paix, de justice et d’amour;
- le désir de Dieu qui est le vrai chemin du bonheur;
- la nourriture qui nous fera marcher vers son Royaume.
Toute notre vie entre dans ces demandes.
Trois autres marquent notre combat contre le Mal :
- le pardon reçu qu’ouvre le pardon donné;
- l’aide pour refuser la tentation;
- et, enfin, la délivrance de l’auteur du péché, le Mauvais.
Nous sommes tous confrontés à ce combat.
(Adaptation d’un document publié par la Conférence des
évêques de France, 2017)